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N'oubliez pas l'adage selon lequel « Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures ». L’ironie de cette déclaration et que nous la découvrons souvent après que nous ayons appris comment certains investissement ont été réalisés par notre banquier. (Clin d’œil à ceux qui pensent que l’avenir serait semblable au passé). On peut d’ailleurs légitimement se demander pourquoi, dans l’entreprise, nous consacrons autant de ressources à analyser le passé. Certes c’est nécessaire – mais nous en faisons trop.


Comment pouvons-nous prévoir avec précision où se dirigeront les marchés ?

La vérité est que nous ne pouvons pas le prédire (si nous savions le faire nous aurions moins tergiversé pour traiter la crise de l’Europe / Euros).

L’avenir, comme tout problème complexe, a beaucoup trop de variables pour être prédit. Les modèles quantitatifs (j’ai adoré les équations de Jay Forester du MIT lorsque j’étais jeune ingénieur et les boucles de causalité de Peter Senge (cf. mon livre Méthodes de gestion : comment les intégrer), les modèles historiques, même des modèles psychiques ont tous été essayés - et ont tous échoués.

Prévoir l’avenir du marché cela revient comme l’explique James Hogan dans son livre Mind Matters, à manipuler un « 1 » suivi de 120 « 0. » Ce chiffre dépasse de loin le nombre d'atomes dans l'univers !

Sommes nous donc voués à subir la loi des marchés ?

La réponse est non, car nous possédons la meilleure « machine » qui soit pour faire des prédictions : notre cerveau. Beaucoup d’entre nous pensent qu’il est soit un super ordinateur ou juste quelque chose de trop mystérieux à expliquer. Notre cerveau n’est pas quelque chose de mystérieux ou un super calculateur : c’est un prédicateur redoutable, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous jouons très bien aux échecs et au baseball. Notre cerveau ne peut pas calculer aussi rapidement une équation mathématique qu’une machine, mais il peut facilement déterminer où la balle en plein vol va atterrir. Avez-vous déjà essayé et réussit de calculer là ou le ballon va arriver. Naturellement non, mais je parie que vous pourriez l’attraper.

Nos cerveaux sont excellents dans ce qu'ils font parce qu'ils font des suppositions éclairées - mais aussi ce qui nous rend vulnérable aux erreurs de jugement. Cela est particulièrement vrai lorsque nous essayons de prévoir l’avenir. Le cerveau humain est très fort pour les prédictions à court-terme, mais horrible celles à long terme. Nous n’avons aucun problème pour anticiper la morsure d’un serpent rampant sur le sol, mais nous sommes incapable de prévoir où le serpent sera la prochaine fois afin d’éviter l’endroit.

Mais en cette période de fin d’‘année, permettez-moi de vous faire un cadeau celui d’un modèle, qui si l’on en croît les résultats factuels obtenus, est un bon modèle de prévision pour l’évolution des marchés. Ce modèle a prédit avec précision le marché boursier des quinze dernières années. Il a même prévu la récession abrupte que nous vivons actuellement. Facile et amusant d’utilisation, ce modèle est libre de toute utilisation (pas de copyright et autres protections).

Mais quel est ce super modèle ?



Ce modèle est appelé « « The Tiger Woods Economic Indicator ». Celui-ci suit les performances de Tiger Woods à l’aide d’une analyse polynomiale par rapport au Dow jones. Les résultats son saisissants : le modèle a prédit les pointes et presque tous les creux du Dow Jones depuis 1993 et continue à le faire. Si l’on en croit les résultats obtenus, l’index de Tigger Woods permet d’anticiper les résultats des marchés de 3 mois à 6 mois. C’est toujours cela de gagner et puis en période d’élection cela peut faire la différence…)

Je ne saurais donc conseiller à nos dirigeants pour prédire l’évolution des marchés et trouver les parades, de se munir du modèle de Tiger Woods, lors de leurs prochaines réunions.

Joyeuses fêtes de fin d’année 2011.
Anticipation des marchés : conseils à nos dirigeants
Rédigé par Patrick JAULENT le Dimanche 18 Décembre 2011 à 10:46

En termes de stratégie, Je lis et j’entends souvent « nous devons être les meilleurs – avoir les meilleurs produits – la meilleure organisation »


Lequel est le meilleur ? Est-ce Iphone ou le BlackBerry ? Qui a la meilleure technologie ? La meilleure distribution ? Pour la plupart d’entre nous « être le meilleur » sous-tend une compétition.

Si vous voulez gagner explique Micheal Porter, il est néfaste de penser en terme de compétition. Le meilleur hôtel pour un client n’est pas le meilleur pour un autre. Il n’y a pas de « meilleure voiture de l’année » ou de « meilleur manager de l’année ». Je connais une voiture élue « meilleure voiture de l’année 19XX » qui a fait un flop financier (et inversement).

En temps de guerre ou dans le sport, il peut y avoir qu'un seul gagnant. Dans le sport de compétition nous pouvons utiliser le terme de meilleur car c’est un concours avec un ensemble de règles. Pas dans le business ou des entreprises concurrentes peuvent co-exister et prospérer offrant chacune une proposition de valeur différente. Le business est plus complexe et plus ouvert. MacDonald est le gagnant de la restauration rapide mais d’autres prospèrent en proposant des hamburgers frais cuisinés à la demande. Les clients de IN-OUT Berger sont heureux d’attendre 10 minutes dans file.

Au lieu de consommer de l’énergie à essayer « d’être le meilleur », je vous conseille de consommer celle-ci à être unique. Concentrez-vous sur l’innovation pour créer de la valeur pour des clients que vous aurez sélectionnés.

Mais si « être le meilleur » est votre maxime, alors suivez le troupeau.
Rédigé par Patrick JAULENT le Vendredi 9 Décembre 2011 à 19:07
Le monde change – pourquoi ne changeriez-vous pas ?
De plus en plus d’initiatives dans le monde sont lancées pour développer et promouvoir des normes mondiales intégrant d’une part la performance financière, et d’autre part, la performance en termes de développement durable qu’il s’agisse d’environnement ou des responsabilité sociale (Prince's Accounting for Sustainability Project (A4S), la création d’une nouvelle organisation the International Integrated Reporting Committee (IIRC), ...). Ces initiatives doivent se développer à travers le monde car un rapport intégrant les dimensions financière, environnementale, sociale et de gouvernance est le meilleur moyen de s’assurer que les organismes publics et privés ont une stratégie durable. Certaines grandes entreprises le font déjà), c’est exemple le cas de, American Electric Power, Southwest Airlines, United Technologies aux USA, Banque de France, GDF en France, Philips en Hollande, Novo Nordisk au Danemark, Natura au Brésil, et bien d’autres encore.

Ces entreprises publient un rapport intégré pour des raisons similaires à savoir la meilleure façon de communiquer sur leur stratégie durable et les moyens pour y parvenir. Il y a une autre motivation à réaliser des rapports intégrés, celle de simplifier et de réduire les coûts de réalisations et de communications. En effet, les entreprises sont soumisses à des obligations de communiquer dans le domaine financier et non financier. Pourquoi alors ne pas utiliser un rapport intégré équilibré entre ces différents domaines, sachant que l’outil pour le réaliser existe depuis plus de 15 ans et qu’il a fait ses preuves : Balanced Scorecard (tableau de bord prospectif équilibré).

J’aurai le plaisir de vous présenter le livre « Objectif performance » qui permet de concevoir ce type de rapport, lors du forum DECIDEO du 6 décembre 2011. Allez sur www.ForumDecideo.com pour vous inscrire.
PS : Il me reste peut-être quelques invitations...
Rédigé par Patrick JAULENT le Vendredi 2 Décembre 2011 à 09:22


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Dr Patrick JAULENT



Patrick Jaulent a plus de 25 ans d'expérience en Performance des organisation publiques et privées.


Ancien consultant, professeur.


Plus de 80 projets en pilotage de la performance réalisé.


C'est un Expert en Définition & Exécution stratégique, Tableaux de bord & Indicateurs de performance


Auteurs de plusieurs ouvrages sur ces sujets (Piloter vos performances, édition AFNOR - Méthodes de Gestion comment les intégrer Editions d'organisation - Les leviers de la performance Editions Riscus) et Objectif performance (éditions AFNOR)



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