Avons-nous des toilettes propres ?
Patrick JAULENT
La semaine dernière j’ai demandé à un patron d’une grande entreprise française comment nous devrions faire pour rivaliser avec des entreprises de haute qualité (Allemagne), à faibles couts de main d’œuvre (Chine), ou à forte innovation (USA). Sa réponse résonne encore dans ma tête et continue à me hanter « Avez-vous vu les toilettes à l’aéroport Charles De Gaule (CdG) ? » Oui, ai-je répondu, elles sont impeccables. Il hocha la tête en me disant « C’est notre avantage concurrentiel »
Que voulait-il dire ?
Quel est le lien entre réussir sur un marché concurrentiel et des toilettes propres ?
Il voulait simplement dire que la France possède les atouts pour réussir. Si des entreprises allemandes, chinoises ou américaines importent des biens d’équipement et des services d’un haut niveau de qualité, disposent des travailleurs compétents à un cout du travail inférieur à celui de la France, se pose alors la question de savoir comment nous pouvons rivaliser.
C’est un secret pour personne, qu’il s’agisse de compétions sportives ou de compétitions business, le facteur clé de succès pour réussir est de trouver et d’exploiter le(s) avantage(s) par rapport à ses compétiteurs. En termes de business, la France semble poursuivre ces objectifs de manière restrictive. La France est ainsi passée au fil du temps, du rôle de meneur à celui de suiveur (on peut réussir comme suiveur, mais ce ne serait pas la France)
Cependant, rien n’est perdu, car disposer d’avantages concurrentiels ne suffit plus aujourd’hui, il faut également offrir la petite chose qui fera la différence. Sur les marchés concurrentiels au niveau mondial, la notion « du diable est dans les détails » devient essentielle. Ironie du sort, c’est le détail qui séparent les entreprises qui échouent et celles qui réussissent. Changez de paradigme : laissez transpirer les petites choses !
Soyez convaincus, la « qualité allemande », ou « faible coût du travail chinois » ou « l’innovation américaine » ne suffit plus pour réussir aujourd’hui sur un marché mondial.
La beauté de l'aéroport CdG n'est pas son architecture ou sa taille, mais dans ses processus, dans leur efficacité et l'engagement permanent vis-à-vis de ses clients. CdG n’est pas le plus beau des aéroports, mais c’est l’un où les toilettes sont les plus propres.
Que voulait-il dire ?
Quel est le lien entre réussir sur un marché concurrentiel et des toilettes propres ?
Il voulait simplement dire que la France possède les atouts pour réussir. Si des entreprises allemandes, chinoises ou américaines importent des biens d’équipement et des services d’un haut niveau de qualité, disposent des travailleurs compétents à un cout du travail inférieur à celui de la France, se pose alors la question de savoir comment nous pouvons rivaliser.
C’est un secret pour personne, qu’il s’agisse de compétions sportives ou de compétitions business, le facteur clé de succès pour réussir est de trouver et d’exploiter le(s) avantage(s) par rapport à ses compétiteurs. En termes de business, la France semble poursuivre ces objectifs de manière restrictive. La France est ainsi passée au fil du temps, du rôle de meneur à celui de suiveur (on peut réussir comme suiveur, mais ce ne serait pas la France)
Cependant, rien n’est perdu, car disposer d’avantages concurrentiels ne suffit plus aujourd’hui, il faut également offrir la petite chose qui fera la différence. Sur les marchés concurrentiels au niveau mondial, la notion « du diable est dans les détails » devient essentielle. Ironie du sort, c’est le détail qui séparent les entreprises qui échouent et celles qui réussissent. Changez de paradigme : laissez transpirer les petites choses !
Soyez convaincus, la « qualité allemande », ou « faible coût du travail chinois » ou « l’innovation américaine » ne suffit plus pour réussir aujourd’hui sur un marché mondial.
La beauté de l'aéroport CdG n'est pas son architecture ou sa taille, mais dans ses processus, dans leur efficacité et l'engagement permanent vis-à-vis de ses clients. CdG n’est pas le plus beau des aéroports, mais c’est l’un où les toilettes sont les plus propres.
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