Bienvenue dans le monde de @ réputation
Patrick JAULENT
Nous passons désormais plus de temps sur les réseaux sociaux que sur tous les autres sites confondus. Facebook compte à lui seul plus de 1 milliard d'utilisateurs - c'est 15% de la population mondiale et selon certaines études sérieuses 50% de cette population passent en moyenne 15 minutes par jour à naviguer sur ce site. Imaginez si l’on ajoute Twitter, LinkedIn, Google+, Weibo, Renren, Orkut, Viadeo et j’en passe (http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_social_networking_websites) ?
La conséquence est que nous laissons nos traces, notre personnalité partout. Nous sommes nombreux à avoir commencés par utiliser des sites comme Amazon, Gmail, et une multitude de sites de ce genre. De ce fait, nous n’avons pas un, mais plusieurs profils en ligne qui n’ont d’intérêt que pour ces sites.
Cependant, notre comportement en ligne intéresse désormais les cabinets de recrutement et les sociétés qui cherchent désespéramment le talent rare dans un cyber espace. Nous voyons au moins trois raisons qui justifient cet intérêt.
1. Tout d’abord, le WEB facilite le recrutement. Prenez par exemple une entreprise de 100 personnes. Imaginez que ces 100 personnes soient inscrites sur facebook ou LinkedIn avec pour chacune d’elle au moins 100 connexions. Cela signifie qu’il y a une cible de 10 000 personnes pour les connexions de premier degré et si l’on inclut les connexions de second niveau ce chiffre peut atteindre 1. 000 000. Pour les salariés tuer le temps sur Facebook peut les aider à trouver un meilleur emploi.
2. Le WEB permet de recruter de manière moins biaisée et moins snob. La plupart des recruteurs utilisent déjà, en dehors de leurs réseaux habituels, les réseaux sociaux pour identifier la perle rare. Selon une enquête de 2012, 54% des recruteurs utilisent Twitter, 66 % Facebook et 97% LinkedIn, comme outils de recrutement. Bien que cela élargisse le champ des recruteurs, ces derniers sont toujours soumis aux mêmes biais que dans le monde réel. Cependant, il est plus facile de créer et de mettre en œuvre des méthodes fiables en ligne que hors ligne. L’analyse de la « réputation numérique » nécessite toutefois de nombreuses heures pour étudier le comportement en ligne : c’est un très bon « prédicteur » du comportement futur de la personne.
3. Enfin, l'analyse Web peut aider les recruteurs à devenir plus efficaces. Une grande quantité de données peut fournir une meilleure réponse aux questions d’identification des talents. Non seulement il y a une abondance de données, mais c’est également plus facile, plus rapide et moins cher à disposer de données plus pertinentes. Les algorithmes d'agrégation de données sont en croissance exponentielle – Grâce à l'intégration des données qui se développe et au big data, il serait très facile de combiner les multiples profils d’une personne en un seul. - Il sera ainsi aisé de savoir que la personne qui achète le livre « Guide Evasion en France Côte d'Azur » sur Amazon est la même personne qui aime sur la page Facebook « Côte d’Azur tourisme », qui a réservé pour quatre personnes un hôtel à Cannes, et fait des recherches pour des vols pour Nice. Cette personne lorsqu’elle ouvrira sa page personnelle Facebook, verra automatiquement afficher une liste de promotions de vols pour Nice, des propositions de réservation de taxi, etc. La question est comment font les recruteurs pour assembler tous les morceaux de profils afin de scorer (c’est le souvent le terme utilisé aux USA par ce type de cabinet) les candidats potentiels ?
Aujourd’hui, les recruteurs jugent les candidats inaptes au travail s’ils ne parviennent pas à trouver des informations sur en ligne sur ces derniers. Vous devez disposer d’un profil en ligne. Ne pas avoir de profil en ligne pour un recruteur signifie que vous n’existez pas, ou pire encore que vous avez un profil indésirable (donc à cacher). Cela nécessite de votre part, une grande implication pour gérer votre réputation numérique (@réputation) et votre influence sur la toile (@influence). (http://www.presse-citron.net/klout-cest-quoi-exactement-et-a-quoi-ca-sert) Attention donc à votre comportement sur la toile. Ecrivez, vous êtes scorés !
Car nous allons bientôt assister à la prolifération des systèmes de recherche automatique de profils et par conséquent d’offres d’emplois adaptés à ces derniers.
Imaginez qu’au lieu de recevoir des recommandations de films à partir de Netflix, vous receviez quotidiennement des offres d’emploi de Monster ou Linkdedln et que ces emplois sont réellement faits pour vous !
Si seulement, nous pouvions envoyer nos avatars faire le travail à notre place pendant que nous resterions au lit. Peut-être la prochaine étape !
Texte déposé détaillé à INPI
Article co-écrit avec M. Guillaume Spatola.
Cependant, notre comportement en ligne intéresse désormais les cabinets de recrutement et les sociétés qui cherchent désespéramment le talent rare dans un cyber espace. Nous voyons au moins trois raisons qui justifient cet intérêt.
1. Tout d’abord, le WEB facilite le recrutement. Prenez par exemple une entreprise de 100 personnes. Imaginez que ces 100 personnes soient inscrites sur facebook ou LinkedIn avec pour chacune d’elle au moins 100 connexions. Cela signifie qu’il y a une cible de 10 000 personnes pour les connexions de premier degré et si l’on inclut les connexions de second niveau ce chiffre peut atteindre 1. 000 000. Pour les salariés tuer le temps sur Facebook peut les aider à trouver un meilleur emploi.
2. Le WEB permet de recruter de manière moins biaisée et moins snob. La plupart des recruteurs utilisent déjà, en dehors de leurs réseaux habituels, les réseaux sociaux pour identifier la perle rare. Selon une enquête de 2012, 54% des recruteurs utilisent Twitter, 66 % Facebook et 97% LinkedIn, comme outils de recrutement. Bien que cela élargisse le champ des recruteurs, ces derniers sont toujours soumis aux mêmes biais que dans le monde réel. Cependant, il est plus facile de créer et de mettre en œuvre des méthodes fiables en ligne que hors ligne. L’analyse de la « réputation numérique » nécessite toutefois de nombreuses heures pour étudier le comportement en ligne : c’est un très bon « prédicteur » du comportement futur de la personne.
3. Enfin, l'analyse Web peut aider les recruteurs à devenir plus efficaces. Une grande quantité de données peut fournir une meilleure réponse aux questions d’identification des talents. Non seulement il y a une abondance de données, mais c’est également plus facile, plus rapide et moins cher à disposer de données plus pertinentes. Les algorithmes d'agrégation de données sont en croissance exponentielle – Grâce à l'intégration des données qui se développe et au big data, il serait très facile de combiner les multiples profils d’une personne en un seul. - Il sera ainsi aisé de savoir que la personne qui achète le livre « Guide Evasion en France Côte d'Azur » sur Amazon est la même personne qui aime sur la page Facebook « Côte d’Azur tourisme », qui a réservé pour quatre personnes un hôtel à Cannes, et fait des recherches pour des vols pour Nice. Cette personne lorsqu’elle ouvrira sa page personnelle Facebook, verra automatiquement afficher une liste de promotions de vols pour Nice, des propositions de réservation de taxi, etc. La question est comment font les recruteurs pour assembler tous les morceaux de profils afin de scorer (c’est le souvent le terme utilisé aux USA par ce type de cabinet) les candidats potentiels ?
Aujourd’hui, les recruteurs jugent les candidats inaptes au travail s’ils ne parviennent pas à trouver des informations sur en ligne sur ces derniers. Vous devez disposer d’un profil en ligne. Ne pas avoir de profil en ligne pour un recruteur signifie que vous n’existez pas, ou pire encore que vous avez un profil indésirable (donc à cacher). Cela nécessite de votre part, une grande implication pour gérer votre réputation numérique (@réputation) et votre influence sur la toile (@influence). (http://www.presse-citron.net/klout-cest-quoi-exactement-et-a-quoi-ca-sert) Attention donc à votre comportement sur la toile. Ecrivez, vous êtes scorés !
Car nous allons bientôt assister à la prolifération des systèmes de recherche automatique de profils et par conséquent d’offres d’emplois adaptés à ces derniers.
Imaginez qu’au lieu de recevoir des recommandations de films à partir de Netflix, vous receviez quotidiennement des offres d’emploi de Monster ou Linkdedln et que ces emplois sont réellement faits pour vous !
Si seulement, nous pouvions envoyer nos avatars faire le travail à notre place pendant que nous resterions au lit. Peut-être la prochaine étape !
Texte déposé détaillé à INPI
Article co-écrit avec M. Guillaume Spatola.
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