Comment mesurer la performance d’une entreprise?
Patrick JAULENT
L’objectif ultime d’une entreprise est de créer de la valeur pour ses actionnaires, aussi n’est-ce pas surprenant que le management de l’entreprise soit centré sur cette création de valeur et la manière de la piloter.
De nombreuses sociétés de conseil ont répondu à la demande des entreprises en leur proposant de nouveaux indicateurs de performance, comme l’EVA™ (Economic value added EVA), MVA (Market value added), SV (Shareholder Value) et ROA (Return On Assets) pour ne citer que les plus populaires.
Peu importe comment ces indicateurs sont appelés, ce qui me semble important c’est le nombre d’entreprises ayant choisies d’adopter des indicateurs de performance basés sur la valeur. En effet, ce nombre ne cesse d’augmenter de façon spectaculaire depuis plusieurs années. A ce jour, 200 entreprises parmi les 1000 entreprises répertoriées par la revue Fortune utilisent un indicateur basé sur la valeur pour évaluer leur performance.
L’un des indicateurs les plus populaires est l’EVA™ développée par le cabinet de conseil Stern Stewart & Co. Cet indicateur a toutefois hérité du concept de valeur économique popularisé par David Salomon dans les années 1960 sous le terme de « revenu résiduel. »
L’indicateur EVA™ est défini comme le « résultat d'exploitation après impôt - coût du capital x (total des actifs - passifs courants) ». Le coût du capital est une moyenne pondérée qui reflète le coût de la dette et les capitaux propres. Ainsi, EVA™ mesure l'excédent des produits d'exploitation d'une entreprise sur le coût du capital utilisé dans la production de ces gains.
Le principal argument avancé en faveur d'un « revenu résiduel » et de l’EVA™ est qu’ils incitent les dirigeants à entreprendre des investissements et des activités pour accroître la valeur de l'entreprise. Ce qui n’est pas le cas de tous les indicateurs évaluant la valeur de l’entreprise comme le ROA.
Cependant, le « revenu résiduel » et l’EVA™ sont alimentés à partir de données issues du système comptable de l'entreprise. Comme d'autres indicateurs financiers, ils peuvent être affectés par la méthode comptable utilisée. Toutefois, les plus ardents défenseurs de l'EVA™ recommandent de l'utiliser comme base unique pour évaluer la performance des entreprises. Nous suggérons d’associer cet indicateur à d’autres, afin de réduire les failles inhérentes à la mesure de la valeur ajoutée. (cf. arbre de création de valeur présenté en support à cet article)
L’indicateur EVA est un indicateur de type retardé (lagging), la seule chose que les actionnaires peuvent dire c’est ; « Parfait – Vous pouvez-mieux faire ou Mauvais ». Pour piloter EVA il est donc nécessaire de disposer d’indicateurs de type avancé (leading) auxquels seront associés des actions. C’est tout l’intérêt des arbres de création de valeur dont un est accessible en pièce jointe téléchargeable ci-dessus. Cet exemple est issu de la prochaine plate-forme « KPI reference » prochainement disponible en anglais et en français.
Peu importe comment ces indicateurs sont appelés, ce qui me semble important c’est le nombre d’entreprises ayant choisies d’adopter des indicateurs de performance basés sur la valeur. En effet, ce nombre ne cesse d’augmenter de façon spectaculaire depuis plusieurs années. A ce jour, 200 entreprises parmi les 1000 entreprises répertoriées par la revue Fortune utilisent un indicateur basé sur la valeur pour évaluer leur performance.
L’un des indicateurs les plus populaires est l’EVA™ développée par le cabinet de conseil Stern Stewart & Co. Cet indicateur a toutefois hérité du concept de valeur économique popularisé par David Salomon dans les années 1960 sous le terme de « revenu résiduel. »
L’indicateur EVA™ est défini comme le « résultat d'exploitation après impôt - coût du capital x (total des actifs - passifs courants) ». Le coût du capital est une moyenne pondérée qui reflète le coût de la dette et les capitaux propres. Ainsi, EVA™ mesure l'excédent des produits d'exploitation d'une entreprise sur le coût du capital utilisé dans la production de ces gains.
Le principal argument avancé en faveur d'un « revenu résiduel » et de l’EVA™ est qu’ils incitent les dirigeants à entreprendre des investissements et des activités pour accroître la valeur de l'entreprise. Ce qui n’est pas le cas de tous les indicateurs évaluant la valeur de l’entreprise comme le ROA.
Cependant, le « revenu résiduel » et l’EVA™ sont alimentés à partir de données issues du système comptable de l'entreprise. Comme d'autres indicateurs financiers, ils peuvent être affectés par la méthode comptable utilisée. Toutefois, les plus ardents défenseurs de l'EVA™ recommandent de l'utiliser comme base unique pour évaluer la performance des entreprises. Nous suggérons d’associer cet indicateur à d’autres, afin de réduire les failles inhérentes à la mesure de la valeur ajoutée. (cf. arbre de création de valeur présenté en support à cet article)
L’indicateur EVA est un indicateur de type retardé (lagging), la seule chose que les actionnaires peuvent dire c’est ; « Parfait – Vous pouvez-mieux faire ou Mauvais ». Pour piloter EVA il est donc nécessaire de disposer d’indicateurs de type avancé (leading) auxquels seront associés des actions. C’est tout l’intérêt des arbres de création de valeur dont un est accessible en pièce jointe téléchargeable ci-dessus. Cet exemple est issu de la prochaine plate-forme « KPI reference » prochainement disponible en anglais et en français.
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