L’alignement de l’organisation sur la stratégie est nécessaire, son maintien est un défi encore plus grand…

Patrick JAULENT

Il y a quelques jours, j’ai revu le débat télévisé de nos deux candidats à l’élection présidentielle.

Tout en écoutant les échanges, j’ai imaginé une autre forme de débat ou les citoyens pourraient distinguer le meilleur candidat.

Imaginez un peu, chaque candidat aurait sa Balanced Scorecard (carte stratégique et scorecard).

Au début, le candidat exposerait en trois minutes sa vision (son ambition) pour la France. Que sera la France dans 5 ans (à la fin du mandat) ?

Chaque candidat présenterait ensuite les 12 à 15 objectifs principaux et les mesures associées en moins de 10 minutes et surtout les 10 principales initiatives stratégique pour atteindre ces objectifs. Naturellement chaque initiative serait évaluée en terme ce coût.

Vous imaginez un peu ?

Le débat serait structuré autour de thèmes stratégiques comme la politique sociale, la politique étrangère, la santé, l’éducation.

Les candidats seraient interrogés sur chaque thème et disposeraient de 60 secondes pour répondre.

Imaginez le prochain G20 ainsi abordé ?

Une fois le candidat élu, s’il s’écarte de cette stratégie le Parlement pourrait lui demander pourquoi ?

J’aborderai dans mes prochaines billets les différentes formes d’alignement et les méthodes pour y parvenir.


Commentaires (2)
1. CADET-LETOUR le 22/02/2009 12:27
Excuses-moi Patrick, mais il n'y a rien de nouveau.

Quand je vois l'offre du "Candidat Sarkosy" de l'avant, pendant et après campagne, c'est une stratégie parfaite.
Economiquement, sur le papier, la "Candidate Royal" ne pouvait rivaliser (son projet éco était vide) - en plus l'équipe Projet Sarkosy était un bloc uni (porté par un homme, une vision) alors que de l'autre côté, c'était "snippers avenue" !

Et puis ensuite, il y a le contexte (donc l'opérationnel), les évènements (locaux, nationaux & internationaux) mais aussi la réalité du Pouvoir Politique d'Aujourd'hui & de l'Etat en particulier c-a-d un acteur (parmi d'autres), surement pas le leader ni le chef d'orchestre.

Par conséquent, un paradigme National incarné par un Président ok mais est-il ensuite réalisable ?
En dehors de De Gaulle ou Mitterand, ils ont tous éssayé sans succès. Obama semble prendre la même voie mais il a derrière lui une jeune nation, un prestige que notre pays a perdu depuis longtemps - Certains hommes rêvent encore de l'Empire France - Je préfere "Small is beautiful" ...

La question fondamentale : qui décide réellement et surtout comment agir pour réussir ?

Je n'ai que 35 ans mais j'ai le sentiment que les actions locales & territoriales ont plus de chances de booster l'économie française, en favorisant l'économie 'positive' c-a-d une économie basée sur les solutions & initiatives qui génèrent de indépendance (s'orienter sur une économie sans déchets, de l'homme à la matière 1ere - qui produit plus qu'elle ne consomme à l'image de la nature) pour la France (un peu à l'image des idées de Ricardo, l'économiste - en favorisant ses "savoirs-faire", ses avantages concurrentiels et/ou en se les appropriants si c nécessaire).

Etc.

Act,

@Tony
2. Cyril le 09/03/2009 11:42
Bonjour,

Je viens de lire cet article :
http://www.betapolitique.fr/Quand-les-indicateurs-font-perdre-24625.html
et j'aurai aimé que vous me donniez votre point de vue sur les idées qui y sont développées, en particulier cette notion que la mise en place d'indicateur peut engendrer une "perturbation" de ce qui doit être mesuré, et donc modifier de facto la mesure.
Nouveau commentaire :


> A LIRE EN CE MOMENT SUR DECIDEO