Nous vivons dans une société compétitive
Patrick JAULENT
Un lecteur de mon livre « objectif performance » m’a interpellé sur la notion de concurrence ce qui m’a donné l’idée de ce post, entre deux baignades cet été.
Depuis notre plus tendre enfance nous vivons dans une société compétitive. Ainsi, nous commençons notre vie en étant en « concurrence » avec nos frères et sœurs, avec d’autres enfants dans le sport, avec d’autres étudiants lors de l’admission dans les meilleures universités, pour obtenir le meilleur emploi, etc. C’est d’ailleurs dans notre vie professionnelle que la concurrence trouve son apogée car nous devons, par exemple, surpasser nos collègues afin d’être promus plus rapidement qu’eux.
Et si la concurrence n’était plus la clef la plus importante pour réussir ?
Il ne s’agit pas d’une simple question philosophique sous mon parasol. Le monde a changé : les pays et les hommes qui les composent sont tellement interconnectés que les notions traditionnelles de ce qu’il faut faire pour « gagner » ne s’appliquent plus. Prenez le cas de l’Allemagne et la France. Nous sommes en concurrence dans de nombreux domaines comme celui des trains grande vitesse (ICE allemand et TGV français) mais nous avons besoin l’un de l’autre pour réussir et prospérer. Bien sûr il va de grandes différences dans les valeurs et la gouvernance des deux pays - et donc une vraie concurrence de l'idéologie et leur influence. Mais au niveau économique, la concurrence est beaucoup plus nuancée et même en sourdine.
Cette situation se retrouve dans de nombreux secteurs où les concurrents sont également des partenaires tels que l’industrie pharmaceutique, les sociétés de services financiers via la co-gestion des risques, l’automobile, l’informatique, l’industrie de l’habillement via des fournisseurs communs. Ces différents secteurs en concurrence font d’ailleurs pression ensemble, pour imposer un cadre réglementaire et une politique qui leur soient favorables.
Cette érosion de la concurrence se retrouve au sein même des organisations devenues de plus en plus globale et dépendante des processus transversaux. Le travail en équipe pluridisciplinaire est la clef de la réussite, car les organisations ne peuvent être efficaces et efficientes que si elles partagent les informations, travaillent ensemble pour résoudre un problème, au lieu de rivaliser entre-elles.
Pour la plupart d'entre nous, la compétition est instinctive, et dans de nombreux cas, nous avons été conditionnés pour être compétiteur. Je constate cependant, que le monde devenant plus complexe, apprendre à ne pas se concurrencer pourrait devenir la clé pour gagner. Mais travailler ensemble suppose d’avoir confiance. N’est-ce pas dans le développement de la confiance que se trouve la clef de la réussite future.
Qu’en pensez-vous ?
Et si la concurrence n’était plus la clef la plus importante pour réussir ?
Il ne s’agit pas d’une simple question philosophique sous mon parasol. Le monde a changé : les pays et les hommes qui les composent sont tellement interconnectés que les notions traditionnelles de ce qu’il faut faire pour « gagner » ne s’appliquent plus. Prenez le cas de l’Allemagne et la France. Nous sommes en concurrence dans de nombreux domaines comme celui des trains grande vitesse (ICE allemand et TGV français) mais nous avons besoin l’un de l’autre pour réussir et prospérer. Bien sûr il va de grandes différences dans les valeurs et la gouvernance des deux pays - et donc une vraie concurrence de l'idéologie et leur influence. Mais au niveau économique, la concurrence est beaucoup plus nuancée et même en sourdine.
Cette situation se retrouve dans de nombreux secteurs où les concurrents sont également des partenaires tels que l’industrie pharmaceutique, les sociétés de services financiers via la co-gestion des risques, l’automobile, l’informatique, l’industrie de l’habillement via des fournisseurs communs. Ces différents secteurs en concurrence font d’ailleurs pression ensemble, pour imposer un cadre réglementaire et une politique qui leur soient favorables.
Cette érosion de la concurrence se retrouve au sein même des organisations devenues de plus en plus globale et dépendante des processus transversaux. Le travail en équipe pluridisciplinaire est la clef de la réussite, car les organisations ne peuvent être efficaces et efficientes que si elles partagent les informations, travaillent ensemble pour résoudre un problème, au lieu de rivaliser entre-elles.
Pour la plupart d'entre nous, la compétition est instinctive, et dans de nombreux cas, nous avons été conditionnés pour être compétiteur. Je constate cependant, que le monde devenant plus complexe, apprendre à ne pas se concurrencer pourrait devenir la clé pour gagner. Mais travailler ensemble suppose d’avoir confiance. N’est-ce pas dans le développement de la confiance que se trouve la clef de la réussite future.
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