Steve Jobs : un visionnaire hors du commun !
Patrick JAULENT
En ce jour d’annonce de la démission de Steve Jobs de Apple, je ne peux m’empêcher de penser au discours de juin 2005 à Stanford, où j’ai pu échanger quelques mots avec un visionnaire hors du commun. Permettez-moi de vous présenter un extrait que j’ai utilisé comme introduction du livre « Objectif performance ».
« Restez affamés et stupides ! »
Steve Jobs, Stanford juin 2005
Le 12 juin 2005, le mythique patron de la firme Apple intervient devant les étudiants de l'Université de Stanford lors de la séance de remise de leur diplôme. Il ne leur délivre pas un grand discours mais trois messages au travers les trois histoires qui ont marqué toute sa vie et construit sa réussite.
- Donner du sens : « Vous ne pouvez pas relier des événements à l'avance, vous ne le pouvez qu'en regardant en arrière »
Steve Jobs raconte pourquoi il n’a pas poursuivi ses études à l’université, comment il en est venu à suivre des cours de calligraphie qui n’avaient alors pas le moindre espoir d’utilité pratique pour sa vie et comment dix ans plus tard, quand il conçut le premier Macintosh, tout cela lui est revenu. Toutes ses connaissances calligraphiques acquises furent intégrées dans le Mac. C’était le premier ordinateur doté d’une typographie élégante.
Il lui aurait été impossible de faire le lien entre ces choses à priori, à l’époque du collège. Mais cela était devenu très clair à posteriori, dix ans plus tard. Pour lui, l’essentiel est de croire en quelque chose de grand et croire que les événements du présent auront un sens, contribue à la confiance même lorsque l’on s’écarte du chemin sûr, c’est là que situe la différence.
- La passion et l’échec : « La seule façon de faire du bon travail est d'aimer ce que l'on fait »
Licencié de l’entreprise qu’il avait créée, Steve Jobs explique que c’était la meilleure chose qui pouvait lui être arrivée ! Le sentiment d’échec passé, il se rendit compte qu’il continuait d’aimer ce qu’il faisait et qu’il devait tout recommencer. Cette liberté lui permit d’entrer dans la période la plus créative de sa vie, il fonda NeXT et Pixar. La suite : Pixar est aujourd’hui le studio d’animation le plus puissant au monde, Apple racheta NeXT et sa technologie fut au cœur de la renaissance d’Apple, Steve Jobs retourna chez Apple.
- La mort : « Si ce jour était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que j'ai prévu de faire aujourd'hui ? »
Steve jobs relate cette citation qu’il avait lue à l’âge de 17 ans et qui avait constamment guidée sa vie. A chaque fois que la réponse était « non » trop de jours d’affilée, il savait qu’il fallait qu’il change quelque chose.
Pour lui, ne pas oublier que l’on va mourir est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que l’on a quelque chose à perdre. Il va même jusqu’à dire « la Mort est sans doute la plus belle invention de la Vie car elle est l’agent du changement pour la Vie ». Un an auparavant, il apprenait qu'il avait un cancer du pancréas et qu'il n'avait plus que quelques mois à vivre. Il s'est avéré qu'il avait une des rares formes de ce cancer susceptibles d'être traitées.
Après avoir rappelé que le temps est compté et qu’il ne faut pas le gaspiller à vivre la vie d’autrui, qu’il ne faut pas rester prisonnier du résultat des pensées des autres, il termine son intervention en demandant aux étudiants de rester « affamés et stupides ! »
Cette intervention n’a pas vieilli, son propos reste plus que jamais d’actualité : l’innovation est souvent le fruit du mélange de la curiosité et de la folie.
Steve Jobs, Stanford juin 2005
Le 12 juin 2005, le mythique patron de la firme Apple intervient devant les étudiants de l'Université de Stanford lors de la séance de remise de leur diplôme. Il ne leur délivre pas un grand discours mais trois messages au travers les trois histoires qui ont marqué toute sa vie et construit sa réussite.
- Donner du sens : « Vous ne pouvez pas relier des événements à l'avance, vous ne le pouvez qu'en regardant en arrière »
Steve Jobs raconte pourquoi il n’a pas poursuivi ses études à l’université, comment il en est venu à suivre des cours de calligraphie qui n’avaient alors pas le moindre espoir d’utilité pratique pour sa vie et comment dix ans plus tard, quand il conçut le premier Macintosh, tout cela lui est revenu. Toutes ses connaissances calligraphiques acquises furent intégrées dans le Mac. C’était le premier ordinateur doté d’une typographie élégante.
Il lui aurait été impossible de faire le lien entre ces choses à priori, à l’époque du collège. Mais cela était devenu très clair à posteriori, dix ans plus tard. Pour lui, l’essentiel est de croire en quelque chose de grand et croire que les événements du présent auront un sens, contribue à la confiance même lorsque l’on s’écarte du chemin sûr, c’est là que situe la différence.
- La passion et l’échec : « La seule façon de faire du bon travail est d'aimer ce que l'on fait »
Licencié de l’entreprise qu’il avait créée, Steve Jobs explique que c’était la meilleure chose qui pouvait lui être arrivée ! Le sentiment d’échec passé, il se rendit compte qu’il continuait d’aimer ce qu’il faisait et qu’il devait tout recommencer. Cette liberté lui permit d’entrer dans la période la plus créative de sa vie, il fonda NeXT et Pixar. La suite : Pixar est aujourd’hui le studio d’animation le plus puissant au monde, Apple racheta NeXT et sa technologie fut au cœur de la renaissance d’Apple, Steve Jobs retourna chez Apple.
- La mort : « Si ce jour était le dernier jour de ma vie, est-ce que je voudrais faire ce que j'ai prévu de faire aujourd'hui ? »
Steve jobs relate cette citation qu’il avait lue à l’âge de 17 ans et qui avait constamment guidée sa vie. A chaque fois que la réponse était « non » trop de jours d’affilée, il savait qu’il fallait qu’il change quelque chose.
Pour lui, ne pas oublier que l’on va mourir est le meilleur moyen d’éviter le piège de penser que l’on a quelque chose à perdre. Il va même jusqu’à dire « la Mort est sans doute la plus belle invention de la Vie car elle est l’agent du changement pour la Vie ». Un an auparavant, il apprenait qu'il avait un cancer du pancréas et qu'il n'avait plus que quelques mois à vivre. Il s'est avéré qu'il avait une des rares formes de ce cancer susceptibles d'être traitées.
Après avoir rappelé que le temps est compté et qu’il ne faut pas le gaspiller à vivre la vie d’autrui, qu’il ne faut pas rester prisonnier du résultat des pensées des autres, il termine son intervention en demandant aux étudiants de rester « affamés et stupides ! »
Cette intervention n’a pas vieilli, son propos reste plus que jamais d’actualité : l’innovation est souvent le fruit du mélange de la curiosité et de la folie.
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