Il serait malvenu de laisser entendre que la faiblesse du marché hypothécaire américain, les insuffisances des produits structurés, la notion de juste valeur ou encore le rôle joué par les agences de notation, sont les seules causes nous ayant conduit dans la zone de turbulence que nous traversons.
Certes nous ne pouvons pas nier l’existence de celles-ci, mais j’ai toutefois la conviction que tout aurait pu être évité voire atténué, si les organismes financiers (banque, assurance,..) avaient mis en place une approche globale du management des risques. La réalité fut tout autre. Reconnaissons que dans de nombreuses banques, le management des risques n’a pas progressé au rythme de l’innovation et de la complexité financière.
Reconnaissons également que les banques ont en priorité, et presque exclusivement cherché à appliquer Bâle II. Or, l’accord de Bâle ne concerne que les actifs détenus dans le portefeuille bancaire alors que la crise actuelle concerne des actifs détenus dans le portefeuille de négociations voire dans des structures hors bilan. A leur dépend, ces banques ont observé que lorsque les prix se sont brusquement mis à chuter ou lorsque la liquidité des ces actifs s’est soudainement évaporée, elles ont été contraintes de se raccrocher à des actifs (en les finançant) censés être vendus à d’autres investisseurs. Le processus de déstabilisation financière était en route.
Certes le secteur financier a fait son mea culpa, et à sa décharge nous dirons que les événements produits étaient extrêmement difficiles à prévoir avec les outils de management des risques actuels (carte de chaleur,..). Nous devons cependant apprendre de nos échecs pour nous améliorer.
Qu’avons-nous appris ?
- Nous avons appris que des classes d’actifs tels que les LBO (rachat avec effet de levier) et les RMS (titres de créances hypothécaires résidentielles) ou les RMS et les CMBS (titres de créances hypothécaires commerciales) étaient fortement corrélés. De nombreux experts le savaient, mais rien ne fût fait.
- Nous avons également appris que des cygnes noirs peuvent survenir. Imaginer l’évaporation de la liquidité sur tous les segments de marché était tout simplement inconcevable pour les experts en finance. Or, l’inconcevable est arrivé.
Ces simples constatations m’amène à penser que la recherche sur les risques dans le secteur financier doit être intensifiée et que l’identification des cygnes noirs et des corrélations entre les risques doivent désormais être des étapes clés du processus de management des risques. (cf. article management des risques d’entreprise : le modèle Triple Impact).
Reconnaissons également que les banques ont en priorité, et presque exclusivement cherché à appliquer Bâle II. Or, l’accord de Bâle ne concerne que les actifs détenus dans le portefeuille bancaire alors que la crise actuelle concerne des actifs détenus dans le portefeuille de négociations voire dans des structures hors bilan. A leur dépend, ces banques ont observé que lorsque les prix se sont brusquement mis à chuter ou lorsque la liquidité des ces actifs s’est soudainement évaporée, elles ont été contraintes de se raccrocher à des actifs (en les finançant) censés être vendus à d’autres investisseurs. Le processus de déstabilisation financière était en route.
Certes le secteur financier a fait son mea culpa, et à sa décharge nous dirons que les événements produits étaient extrêmement difficiles à prévoir avec les outils de management des risques actuels (carte de chaleur,..). Nous devons cependant apprendre de nos échecs pour nous améliorer.
Qu’avons-nous appris ?
- Nous avons appris que des classes d’actifs tels que les LBO (rachat avec effet de levier) et les RMS (titres de créances hypothécaires résidentielles) ou les RMS et les CMBS (titres de créances hypothécaires commerciales) étaient fortement corrélés. De nombreux experts le savaient, mais rien ne fût fait.
- Nous avons également appris que des cygnes noirs peuvent survenir. Imaginer l’évaporation de la liquidité sur tous les segments de marché était tout simplement inconcevable pour les experts en finance. Or, l’inconcevable est arrivé.
Ces simples constatations m’amène à penser que la recherche sur les risques dans le secteur financier doit être intensifiée et que l’identification des cygnes noirs et des corrélations entre les risques doivent désormais être des étapes clés du processus de management des risques. (cf. article management des risques d’entreprise : le modèle Triple Impact).
Rédigé par par Patrick Jaulent, Président du club Balanced Scorecard le Mercredi 17 Février 2010 à 17:57
> A LIRE EN CE MOMENT SUR DECIDEO
-
SAP réinvente la performance des organisations avec la Business AI
-
Starburst lance de nouvelles capacités IA, pour accélérer le déploiement de l'IA et des agents des entreprises
-
Snowflake accélère la transformation du secteur automobile avec de nouvelles solutions fondées sur l'IA
-
Sage développe sa collaboration avec Amazon Web Services pour stimuler l'innovation en matière d'IA dans la comptabilité et la conformité
-
MyReport prolonge l’expérience de la simplicité Pennylane jusqu’à l’analyse de données pour les PME
-
Le groupe québécois agileDSS s’implante en France avec un tout premier bureau à Nantes : une expansion stratégique au cœur de la francophonie économique
-
Fivetran signe un accord pour acquérir Census, lançant la première plateforme de mouvement de données de bout-en-bout à l’ère de l’IA
-
IBM accélère la révolution de l'IA générative d’entreprise avec des capacités hybrides
-
Étude IBM : Les dirigeants accentuent leur engagement en matière d'IA tout en faisant face aux défis de l'entreprise
-
Salesforce lance Agentforce for HR Service, des agents IA au service des équipes RH et des collaborateurs
Dr Patrick JAULENT

Ancien consultant, professeur.
Plus de 80 projets en pilotage de la performance réalisé.
C'est un Expert en Définition & Exécution stratégique, Tableaux de bord & Indicateurs de performance
Auteurs de plusieurs ouvrages sur ces sujets (Piloter vos performances, édition AFNOR - Méthodes de Gestion comment les intégrer Editions d'organisation - Les leviers de la performance Editions Riscus) et Objectif performance (éditions AFNOR)
Derniers commentaires
-
Nous avons franchi le Rubicon des cybers incidents
24/12/2022 00:39 - MichelPaul M. -
A quand les cyber commémorations !!!
24/12/2022 00:25 - MichelPaul M. -
Game Over!
22/08/2021 10:53 - Rezo -
N’ayez plus peur !
02/07/2016 16:37 - Annick -
Etes-vous résilient ?
29/06/2016 20:35 - Jennifer -
Qu’est-ce qu’un KPI ?
19/07/2013 11:53 - César Pallueau -
Qu’est-ce qu’un KPI ?
24/06/2013 09:49 - Anthony -
La démarche « carte stratégique »
28/08/2012 16:55 - Maram -
Qu’est-ce qu’un KPI ?
03/04/2012 00:11 - sentissi -
Qu’est-ce qu’un KPI ?
26/02/2012 14:55 - Mezfor
Archives
Dernières notes
Game Over!
19/09/2014
A quand les cyber commémorations !!!
11/11/2013
Augmentez votre vigilance sur Internet
25/09/2013
Copyright Decideo.fr et Patrick Jaulent