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Things should be made as simple as possible, but no simpler. Einstein


Le jeudi 5 juillet le BEA (Bureau d'enquêtes et d'analyses) dévoile le rapport final sur l'un des épisodes les plus curieux et sombres de l'histoire de l'aviation française: le crash le 1er juin 2009 du vol Air France 447 (Rio de Janeiro vers Paris). L'avion avait mystérieusement chuté d'une altitude de 35 000 pieds pendant trois minutes et demie, avant de heurter les eaux profondes de l'Atlantique sud : 228 personnes perdirent la vie. Près de deux années furent nécessaire pour retrouver l’épave à l'aide de sondes robotiques de l'Institut océanographique de Woods Hole (http://www.whoi.edu/page.do?pid=11795&tid=3622&cid=96089)

Qui est le vrai coupable ?
Les enquêteurs français identifièrent de nombreux facteurs, mais pointèrent du doigt l’erreur humaine. Leur rapport formula que les pilotes, bien que parfaitement formés, avait fatalement mal diagnostiqué les différentes alertes avant que l’avion se désintègre en heurtant la mer. http://www.bea.aero/en/enquetes/flight.af.447/flight.af.447.php

Avant ce fatal accident, l'avion avait traversé une série de fortes turbulences, provoquant une accumulation de glace entrainant le givrage des sondes Pitot chargées d’indiquer sa vitesse. Analysant la situation le pilote automatique (via son calculateur) redonna le contrôle de l’avion aux pilotes qui durent interpréter également une série de clignotants fournissant des informations contradictoires (je ne renterai pas dans le débat de savoir si le(s) pilotes étaient à leur poste de pilotage). Face à cette ambigüité, les pilotes semblent avoir appliqué les procédures apprises en formation ce qui ne fit qu’aggraver la situation. Ils décidèrent de monter afin d’éviter tous risques supplémentaires ce qui a ralenti la vitesse de l’avion entraînant son décrochage fatal. Tous les pilotes de ligne le savent, en cas de problème, ils doivent sortir leurs notices de « gros classeurs » afin de trouver la solution.
Voici leurs dernières paroles. http://www.popularmechanics.com/technology/aviation/crashes/what-really-happened-aboard-air-france-447-6611877
02:14:23 (Robert) Putain, on va taper... C'est pas vrai!
02:14:25 (Bonin) Mais qu'est-ce que se passe?
02:14:27 (Captain) 10 degrés d'assiette...
Moins de deux secondes plus tard, ils étaient morts…

Il existe une multitude de situations de ce genre ou la complexité est la principale cause de nos difficultés et de nos décisions inappropriées.
Prenez le cas de la langue française, nous avons une règle et de multiples exceptions. Les adjectifs de couleur prennent un « s » au pluriel sauf marron et orange. Pourquoi ? Bonne question ! De même, certains termes peuvent avoir les suffixes unt ou um, comme les mots défunt ou parfum. C’est rare nous disent les ouvrages sur l’orthographe.

On dirait que plus c’est complexe une situation, plus cela rajoute de la valeur (surtout en France). Etant persuadé que vous avez tous de nombreux exemples de facteurs de complexité, je pense que ces raisons sont ancrées en partie dans le caractère pernicieux de la complexité. En autres termes, dans la façon dont nous répondons aux risques.

Nous construisons des plates-formes pétrolières, comme celle de Deepwater, plus complexes et plus performantes. Cela a conduit à une catastrophe qui s’est terminée par la mort de 11 personnes et une marée noire de très grande ampleur dans le Golfe du Mexique et sur les côtes américaines.

Les banques affirment pour attirer les clients, qu’elles possèdent des systèmes de sécurité infaillibles. Mais chacune de ces fonctions de sécurité augmente la complexité du système dans son ensemble, via par exemple le nombre d’interactions possibles, attendues et inattendues entre les différentes composantes du système. Alors pour gérer cette complexité, rien de mieux que d’ajouter une nouvelle complexité via des normes, et comme le système évolue dans le temps par rapport à la publication des normes, on fait également évoluer les normes (Bâle I, Bâle II, Bâle III, Bâle 25 dans quelques années). Le chien se mord la queue !

Ces systèmes « infaillibles » n’ont nullement empêché l’affaire Kerviel, ni même celles de JP Morgan Chase et son opérateur Londonien, Bruno Iksil nommé la baleine de Londres, de faire perdre 2 Milliards de dollars à la banque. Alors puisque l’humain ne sait pas gérer les millions de transactions entre les systèmes pourquoi ne pas demander cela à des machines. Ainsi, les machines ont pris le pouvoir dans le monde de la finance avec des résultats « intéressants » : krach financier éclair du 6 mai 2010, Wall Street a plongé de 9% pendant 20 minutes - http://www.next-finance.net/Les-robots-ont-pris-le-pouvoir) Mais, ne vous inquiétez pas, les banques nous disent avoir sécurisés les « robots. » Quelle chance nous avons !

Il n’y a pas que le monde bancaire, prenez le cas du monde de l’assurance avec les nouvelles normes Solvency I puis Solvency II et sans doute dans quelques années Solvency 15 ! Certaines exigences sont si complexes qu’elles rendent la norme inapplicable en 2014 comme initialement planifiée (on va donc très certainement reculer la date de mise en application). De plus si l’on applique certaines exigences telles qu’elles sont définies aujourd’hui, de nombreuses sociétés d’assurance européennes seraient en dessous de leur seuil de solvabilité. Que fait-on alors ? Sans compter sur le fait que la crise est passée par là.

Est-ce bien raisonnable d’avoir une telle complexité dans des normes de référence qui ‘emboitent les unes aux autres augmentant ainsi la complexité (références françaises, européennes, internationales). La complexité ne fait qu’amplifier l’incertitude lorsque les choses tournent mal rendant la correction plus difficile. Ce clignotant d’alerte indique –t- il une véritable urgence ? Est-ce une fausse alerte ? Est-ce le résultat d’une situation que personne n’avait imaginée ?

Imaginez-vous face à des dizaines d’alertes en même temps et d’avoir à décider (rapidement) de ce qui est vrai et faux. Imaginez encore que vous ne fassiez pas le bon choix. Pourrions-nous vraiment identifier un coupable ?
En fait, comme la complexité de ces systèmes se développe, un petit événement au mauvais endroit, au mauvais moment peut déclencher une catastrophe.
La complexité est un danger pour les organismes publics et privés, et tout particulièrement pour le système financier mondial, car ils deviennent beaucoup plus difficiles à gérer, à gouverner, à auditer, à réglementer et à soutenir efficacement en période de crise comme celle que nous traversons. La complexité réduit toujours la vitesse à obtenir des réponses à des questions simples.

Malheureusement la psychologie humaine face aux risques ne fait qu’aggraver les choses. Les personnes qui attachent leur ceinture de sécurité en voiture (c’est une bonne règle simple) qui dispose d’airbags et de freins antiblocages font souvent preuve d’un excès de vitesse et d’une légèreté de conduite au volant (téléphoner, envoyer des SMS). Paradoxalement, ces personnes se sentent plus protégées que les autres et vont avoir plutôt tendance à violer les règles de circulation.

Les organisations ont une homéostasie toute particulière face au risque, exprimée à travers leur culture. Prenons l’exemple de BP, selon certains employés des cadres se seraient plus concentrés sur les dangers de ne pas avoir de couvercle sur une tasse de café plutôt que sur le risque d’avoir un matériel de piètre qualité (http://features.blogs.fortune.cnn.com/2011/01/24/bp-an-accident-waiting-to-happen/)

Au niveau du système financier, de nombreux dirigeants de banques soulignent l’excès de nouveaux règlements contradictoires et confus qui ne font qu’alourdir les tâches et finalement empirer les choses. L’ajout d’une nouvelle réglementation trop complexe au-dessus du système existant pourrait bien transformer les banques en un cockpit d’un avion condamné. Il est donc urgent, de procéder à une simplification des organisations et plus particulièrement de celle de la finance en évitant d’ajouter comme dans la langue française des exceptions. Sinon, nous nous retrouverons dans la même situation que celle des pilotes du vol AF 447. Relisez leurs dernières paroles (cf. lien en introduction)

« Si vous voulez entendre Dieu rire, faites-lui part de vos plans »
Rédigé par Patrick JAULENT le Samedi 29 Septembre 2012 à 13:53

par Patrick JAULENT (Visiting Professor Stanford) & Elena- Gabriela ARDELEAN* Paris School of International Affairs, Sciences Po)


John Maynard Keynes
John Maynard Keynes
"Economics is a science of thinking in terms of economic models joined to the art of choosing models which are relevant to the contemporary world”.(Keynes, 1973–79, 14, p. 296)

John Maynard Keynes (5 juin 1883 - 21 avril 1946), économiste libéral devient d’un seul coup à la mode. En fonction de votre idéologie, Keynes peut être un bon ou mauvais conseiller. Mais ce qui est certain, c'est que dans le débat actuel sur la nécessité pour les gouvernements de relancer, en cette période difficile la « machine », son fantôme se promène de nouveau dans les couloirs des ministères et plus précisément dans celui de l’Economie et des Finances.

En réalité, les idées de Keynes font le yoyo (à la mode – pas à la mode – à la mode..) depuis que cet illustre économiste anglais les a formulées dans les années 1930 (Traité sur la monnaie, parue en 1930 et la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, parue en 1936 et représentant son ouvrage majeur)

L’une des idées de Keynes peut être exprimée simplement (et sans doute simpliste pour l’expert) : le revenu national = Les dépenses de consommation en biens et services + dépenses de production en biens d'équipement.

Ainsi, puisque les dépenses de consommation dépendent du « pouvoir d’achat » et les dépenses de production de biens d’équipement des « taux d’intérêt », la modification de l’une ou l’autre de ces variables impactera le revenu national (ou PIB).
Dans les années 1960, cette théorie produisit des résultats. Sur fond de craintes de récession plusieurs gouvernements réduisirent les impôts et abaissèrent les taux d’intérêt afin d’une part, d’augmenter le pouvoir d’achat des ménages pour relancer la consommation, et d’autre part, de favoriser l’investissement afin de relancer la production / innovation. En 1965, le Times intitulait sur l’une de ses couvertures « Now, we are all Keynsians » compte de la situation économique de l’époque.

Cependant, les années 1970 ont vu apparaitre la stagflation, c’est-à-dire une situation ou l’économie souffre simultanément d’une croissance économique faible ou nulle et d'une forte inflation (c’est-à-dire une croissance rapide des prix). Situation souvent accompagnée d'un taux de chômage élevé. La théorie de Keynes telle qu’elle était appliquée n’était plus efficace. Comment combattre le chômage et l’inflation en même temps ?

En réalité, chaque cycle économique est accompagné d’une réévaluation des théories de Keynes. Certaines d’entre-elles laisseraient supposer que l’économie n’est pas autorégulatrice (ce qui n’est nullement le cas), et qu’en périodes de déflation l’économie pourrait entrer dans un cercle vicieux décrit lors de la Grande Dépression de 1929 : la diminution des bénéfices des entreprises industriels (automobiles,…) pourrait conduire à des licenciements massifs provoquant une baisse de la demande, les sociétés d’assurance ne pourraient plus assurer leurs contrats compte-tenu de la faible plus-value de leurs placements et du fameux ratio de solvabilité, ce qui diminuerait encore les bénéfices (marge), etc.

En d’autres termes la situation que nous vivons depuis 2008 !

Contrairement aux années 1960, les gouvernements ne peuvent plus réduire l’impôt. Les caisses sont vides, il faut donc les renflouer (on peut légitiment se poser la question de la garantie de l’état lorsque les caisses sont vides !). Mais augmenter les impôts de manière significative des classes qui consomment le plus ne fera qu’aggraver la situation. Mais il y a impôts et impôts (1 point de GSG = 11 milliards Euros de recette !). Quant aux taux d’intérêt, les gouvernements ont compris que cette seule variable pouvait avoir des effets néfastes sur l’économie nationale. En effet, lorsque vous baisser les taux d’intérêt vous prenez le risque de créer des bulles. Et pour savoir l’effet d’une bulle telle que celle immobilière, il suffit de regarder du côté de l’Espagne!

Si l’on en croit l’une des théories de Keynes, le déficit budgétaire d’un gouvernement est une nécessité. Cet économiste libéral dans le sens traditionnel du terme n’aurait pas voté la loi sur l’équilibre budgétaire face à la crise actuelle au grand dam de l’Allemagne. Il souhaitait que les gouvernements utilisent ses théories pour se concentrer sur le plein emploi. Certes il est nécessaire d’avoir une rigueur budgétaire, mais trop de rigueur tue l’esprit d’entreprendre indispensable aujourd’hui. Une politique d’austérité inhibe les deux variables d’une des théories de Keynes présentée en introduction.

Politique d’austérité = diminution des dépenses de consommation en biens et services suite à une augmentation significatives des impôts + diminution des dépenses de production en biens d'équipement suite à une diminution des investissements dans les secteurs de production clé (retour sur investissement trop faible + manque de confiance dans l’avenir) = diminution du revenu national (PIB) ou si vous préférez : absence de création de richesse !

De plus aujourd’hui, contrairement à l’ère keynésienne, un autre vecteur est à prendre en compte: la globalisation. L’ouverture progressive des économies dirige les consommateurs vers des productions étrangères et stimuler la consommation n’encourage que légèrement l’investissement des entreprises nationales.

Autrement dit, si un gouvernement pense dans le contexte actuel, qu’augmenter les impôts de manière significative et diminuer les taux d’intérêt jusqu’à voisiner le zéro, stimulera l’activité : il n’en est rien, la seule conséquence sera l’accélération de la récession. Et lorsque nous serons dans cette situation, qui ouvrira une usine en plein milieu d’une récession ! Ce sont là les raisons qui font que la politique budgétaire volontariste tend à être sévèrement critiquée dans le contexte économique contemporain.

Aujourd’hui les principales économies européennes sont dans le même état que lorsqu’une personne a un peu trop abusé d’alcool. Les économies européennes ont la gueule de bois. Et dans ce cas, la seule solution et de serrer les dents et de le supporter jusqu'au retour de la croissance avec le cycle économique naturel. Mais serrer les dents, ne signifie nullement ne rien faire, surtout au niveau européen. L'union européenne a oublié de construire un instrument financier c'est pourquoi il y a une crise de l'euro. Cet instrument financier ne peut pas être fondé que sur la rigueur budgétaire.

Et si Keynes avait la solution pour sortir de la crise ?

* Elena- Gabriela ARDELEAN est à l’écoute d’opportunités : elena.g.ardelean@gmail.com
Tags : crise keynes
Rédigé par Patrick JAULENT le Lundi 24 Septembre 2012 à 12:57

Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back


L'entrainement de Luke commença. Succession de courses, d'épreuves diverses, toutes apparemment plus impossibles les unes que les autres. La progression était trop lente pour Luke qui supportait mal ses échecs. Il arrivait bien à faire bouger des pierres, mais pas moyen de faire sortir son X-Wing du marécage. Yoda, imperturbable, lui demandait de recommencer.

« Maitre, faire bouger des pierres, c'est une chose. Là, c'est totalement différent.
- Non ! Pas différent ! Seulement dans ton esprit différent. Tu dois oublier ce que appris tu as.
- Bon, je vais essayer.
- Non ! N'essaie pas. Fais. Ou ne fais pas. D'essai il n'y a pas. »
Luke se concentra, le X-Wing commença à s'élever, avant de retomber brutalement.
« Je ne peux pas. C'est trop gros.
- La taille ne compte pas. Regarde-moi. Me juger pas la taille, tu fais ? Mmmmm. »

Luke secoua la tête et Yoda lui expliqua alors l'importance de la force qui les entourait et sur laquelle Luke devait prendre appui.
« Je n'arrive pas à y croire.
- C'est pourquoi tu échoues. »
Tags : star wars
Rédigé par Patrick JAULENT le Jeudi 20 Septembre 2012 à 23:45

Imaginez que vous soyez sur votre voilier aux Bahamas, sirotant une boisson fraîche tout en écoutant le bruit de l'eau qui lèchent les côtés du bateau.


Relaxant non ?

Oui, mais pas pour mon ami Pierre.

Pierre n’est généralement pas un homme stressé, mais ce jour-là est différent. Son téléphone cellulaire ne fonctionne pas !
Pierre est un promoteur immobilier qui s’occupe d’une multitude de choses comme vous pouvez vous en douter, telles que par exemple, les relations avec des clients, les banques, etc.

En général, Pierre gère tout cela avec calme. Oui, mais ce jour est différent : le téléphone cellulaire ne fonctionne pas (bis) – principale cause de ce stress.
Pierre est devenu esclave de la technologie qui n’a fait qu’augmenter ses attentes de manière exponentielle. Il doit gérer les clients qui ne cessent de se plaindre, sans parler des banques qui veulent toujours plus d’informations.

Oui, mais voilà le téléphone ne fonctionne pas et Pierre est loin de la terre. Il n’a pas d’autres moyens de communications Et absence de téléphone le rend complétement fou !
Il ne prend plus le temps de siroter sa boisson fraîche et encore moins d’écouter les bruits de l’eau sur la coque.

J’ai même vu des personnes avec plusieurs téléphones portables. Est-ce pour accroître encore plus le stress ?

Pierre n’a que deux choix possibles. Changer la réalité autour de lui (mettre les voiles et se diriger vers la terre la plus proche) ou changer ses attentes.

A votre avis, que fera Pierre ?
Rédigé par Patrick JAULENT le Lundi 17 Septembre 2012 à 22:06

125 étudiants de Harvard sont accusés de malhonnêteté intellectuelle pour avoir collaborés afin de résoudre « ENSEMBLE » un problème lié au cours « Introduction au Congrès ».


Pour ma part, il y a un certain décalage entre le monde réel et le système éducatif, aussi prestigieux soit-il que celui de Harvard.

« Notre système éducatif est l’une des principales raisons de notre manque de compétence en matière de collaboration efficace. » écrivit Morten Hansen, professeur à l’université de Berkeley et de l’INSEAD. Le décalage entre le monde du travail d’aujourd’hui où l’habilité à travailler en équipe prime sur l’individualisme, ne fait que s’accentuer. Apprendre à travailler avec les autres devrait être aussi important que l’apprentissage des mathématiques ou de la finance.

Ceci est également vrai dans le sport. En Taekwondo, cet art martial coréen, les grands maîtres rappellent qu’il est certes important de refaire seul certaines mouvements, mais si l’on veut réellement progresser c’est en groupe que cela se fait.

Mais revenons aux étudiants de Harvard. Dans la plupart des organisations, la façon dont les étudiants de Harvard collaborèrent pour résoudre le problème posé, mériterait une médaille d’or. Ils ont utilisé toutes les ressources disponibles et ont travaillé ensemble pour trouver une solution. Malheureusement, ce ne sont que des étudiants – non des ingénieurs ou des chefs de projet.

Notre système éducatif ressemble aux îles Galápagos, un archipel totalement coupé du contient où vivent d’étranges créatures.

Vous êtes septiques ?

Demandez-vous alors combien de fois dans votre vie professionnelle vous avez eu à remplir un questionnaire à choix multiple en moins de 50 minutes.
Tags : éducation
Rédigé par Patrick JAULENT le Mercredi 12 Septembre 2012 à 12:11

Notre vision du monde est induite par nos propres algorithmes, il suffit, pour s’en convaincre, d’observer comment nous agissons avec notre environnement pour prédire l’avenir.


Observez un enfant qui découvre pour la première fois un interrupteur. Lorsqu’il agit sur celui-ci l’effet est immédiat. Notre bambin va très vitre comprendre la notion de cause à effet immédiat. Plus tard, il apprendra que certains systèmes de comportent de manière linéaire en réagissant immédiatement (le système d’éclairage).

Mais il apprendra également, parfois à ses dépens, que son pouvoir prédictif s’effondre lorsqu’il y a un retard ou lorsque le système est non-linéaire.
Dans les systèmes complexes, comme une entreprise ou un Etat, la cause à effet n’est pas toujours aussi claire que la relation entre l’interrupteur et l’ampoule. Il existe en effet, des relations temporisées. Prenons le cas du développement des compétences dans un nouveau domaine d’expertise, au début les progrès réalisés sont lents. Mais grâce à la pratique quotidienne, nous gagnons en confiance nous finissons par pénétrer dans un cercle vertueux qui nous propulse vers des sommets. Ces deux cycles (le lent et l’accélération) constituent la fameuse courbe en « S »

Prenez le cas de Facebook, en supposant une opportunité de marché estimé à 1 milliard d’amis, il aura fallu environ 4 années pour atteindre une pénétration de 10 %. C’est le cycle lent de la courbe en « S ». Lorsque le point d’inflexion sera atteint, Facebook va ensuite entrer dans une phase d’hyper croissance (sous l'effet réseau : les amis, les amis de mes amis, la famille, etc..) jusqu’à la réalisation de l’objectif fixé par son génial inventeur. La saturation sera atteinte à + 90 % à moins que…
Rédigé par Patrick JAULENT le Mercredi 5 Septembre 2012 à 16:43


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Dr Patrick JAULENT



Patrick Jaulent a plus de 25 ans d'expérience en Performance des organisation publiques et privées.


Ancien consultant, professeur.


Plus de 80 projets en pilotage de la performance réalisé.


C'est un Expert en Définition & Exécution stratégique, Tableaux de bord & Indicateurs de performance


Auteurs de plusieurs ouvrages sur ces sujets (Piloter vos performances, édition AFNOR - Méthodes de Gestion comment les intégrer Editions d'organisation - Les leviers de la performance Editions Riscus) et Objectif performance (éditions AFNOR)



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